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Quelle est la durée d’une prolongation en football ?

La FIFA ne laisse aucune place à l’improvisation : la prolongation dure exactement deux périodes de 15 minutes, séparées par une courte pause, sur tous les terrains du monde. Pas de temps additionnel, si ce n’est pour compenser les interruptions de jeu. Cette règle s’applique de la même façon que lors des deux mi-temps réglementaires, et l’arbitre veille au grain.

En Ligue des champions, le but en or a disparu depuis 2004, reléguant la mort subite au rang des souvenirs. Le nombre de remplacements peut varier selon les compétitions. Certaines autorisent un sixième changement, mais uniquement pendant la prolongation. Quant aux phases de groupes, inutile d’espérer des prolongations : elles sont réservées aux rencontres à élimination directe, là où chaque match doit désigner un vainqueur.

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Les prolongations en football : à quoi servent-elles et dans quels cas sont-elles utilisées ?

Dans le football professionnel, la prolongation entre en scène lorsque les 90 minutes réglementaires n’ont pas suffi à départager les équipes. Le règlement des différentes compétitions prévoit ce recours lors des rencontres à élimination directe, où seule la victoire compte. Impossible d’accepter un score de parité : il faut un vainqueur, coûte que coûte.

La prolongation intervient précisément dans ces duels où un match nul n’est pas une option. Coupe du Monde, Euro, Ligue des champions, Coupe de France : la plupart des grands tournois internationaux et nationaux y font appel. En revanche, pendant la phase de groupes, ce scénario est exclu : chaque équipe peut se satisfaire d’un point en cas d’égalité.

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Voici les situations concrètes où la prolongation s’applique et comment elle s’inscrit dans le déroulement du match :

  • Lors des coupes européennes ou nationales, la prolongation permet de trancher sans recourir immédiatement aux tirs au but.
  • FIFA et UEFA imposent un cadre précis : deux périodes de 15 minutes, rien de plus.

Si, à l’issue des 120 minutes, aucune équipe n’a pris l’avantage, la séance de tirs au but se profile. Ce face-à-face décisif, redouté par les joueurs et adulé par les supporters, révèle la dimension psychologique du football. La prolongation, c’est le test ultime : elle exige des joueurs qu’ils repoussent la fatigue, surmontent la pression et flairent la moindre opportunité.

Durée d’une prolongation : chiffres clés et déroulement minute par minute

La durée d’une prolongation en football ne laisse aucune place à l’incertitude. Deux périodes, strictement limitées à 15 minutes chacune, s’ajoutent aux 90 minutes habituelles. Cette règle ne varie pas : quelle que soit la compétition, pas de place à l’improvisation ou au hasard.
Avant la reprise, les joueurs profitent d’une courte pause de trois à cinq minutes. Pas de retour aux vestiaires, juste le temps de reprendre son souffle et de se recentrer. Ce moment, bref mais décisif, précède la première période de prolongation.

Le déroulement d’une prolongation s’organise selon ces étapes incontournables :

  • Première période : 15 minutes de jeu, avec les arrêts habituels pour blessures ou remplacements.
  • Courte pause : suffisamment rapide pour permettre un changement de camp, sans quitter le terrain.
  • Seconde période : une nouvelle séquence de 15 minutes, jusqu’au coup de sifflet final ou à un but décisif.
Si des interruptions surviennent, l’arbitre peut ajouter quelques minutes, mais la prolongation ne déborde jamais de ce cadre. Une fois les 30 minutes écoulées, si le score demeure inchangé, place à la séance de tirs au but, ultime bras de fer entre les équipes.
Au total, un match de football peut atteindre 120 minutes de jeu, sans compter la tension des tirs au but. Un marathon où chaque minute supplémentaire pèse sur les organismes, mais où la moindre erreur ou lueur de génie peut tout faire basculer.

Quelles règles spécifiques encadrent les prolongations ? Remplacements, arbitrage et gestion du temps

La prolongation n’est pas qu’une question de temps supplémentaire. Elle implique des règles spécifiques, héritées du règlement FIFA, UEFA ou IFAB, qui encadrent le jeu, la gestion des effectifs et les prérogatives de l’arbitre. Passer en prolongation, c’est embarquer dans une phase où chaque détail peut faire la différence.

Dès lors que le match bascule dans cette phase, la gestion des remplacements change. Aujourd’hui, la plupart des grandes compétitions autorisent une substitution supplémentaire pendant la prolongation, en plus des changements déjà opérés pendant le temps réglementaire. Cette évolution vise à ménager la santé des joueurs tout en maintenant l’intensité du match. Les entraîneurs y trouvent un levier tactique supplémentaire, sans fausser la compétition.

L’arbitre reste le maître du temps et du respect des règles. Il surveille la durée des périodes, gère les arrêts de jeu, et ne transige pas sur les sanctions : carton jaune ou rouge, la discipline s’applique comme dans les 90 premières minutes. En cas d’incident, blessure ou remplacement, il ajoute le temps nécessaire pour garantir l’équité.

La prolongation, loin d’être une simple formalité, met à l’épreuve la stratégie, la vigilance et la résistance de chacun. Joueurs et entraîneurs doivent s’adapter, tandis que l’arbitre, lui, s’assure que chaque seconde compte, jusqu’au dénouement final.

Prolongations en coupe ou en phase de groupes : quelles différences selon les compétitions ?

Toutes les compétitions n’appliquent pas la prolongation de la même façon. Chaque tournoi, chaque phase a ses propres règles. Inutile de chercher une seule et unique logique : Ligue des champions, Euro, Coupe du Monde ou Coupe de France ont chacun leur façon de trancher.

Durant les phases de groupes, inutile de se projeter dans une prolongation : en cas de match nul, chaque équipe prend un point et le match s’arrête là. En revanche, dès que la qualification impose un vainqueur, la prolongation entre en jeu après les 90 minutes.

Voici comment ce principe s’applique concrètement selon les compétitions :

  • En phase à élimination directe (quarts de finale, demi-finales, finale), la prolongation se déclenche si le score reste égal à la fin du temps réglementaire. Sa durée, 2 x 15 minutes, ne varie pas, quel que soit le tournoi.
  • Les grandes instances (FIFA, UEFA, FFF) alignent leurs règlements, mais certains championnats ou compétitions mineures optent parfois pour une séance de tirs au but directe, pour des raisons d’organisation ou de calendrier.

Le football a connu d’autres façons de trancher : but en or, but en argent… Toutes ces variantes appartiennent désormais à l’histoire. Aujourd’hui, le principe est limpide : en cas de match nul lors d’un tour décisif, la prolongation s’impose, avant de laisser place, si besoin, à l’épreuve des tirs au but. La dramaturgie du football n’a rien perdu de sa force : chaque minute peut faire basculer le destin d’une équipe, d’un joueur, d’un public entier.

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