Vendre sa maison : qui est le plus susceptible ?

29 décembre 2025

Femme d'âge moyen examine des documents immobiliers dans un salon moderne

En France, plus d’un tiers des biens immobiliers restent en vente plus de six mois, souvent à cause d’un prix affiché supérieur à la réalité du marché. Certains profils de propriétaires, persuadés de détenir un bien d’exception, multiplient les erreurs d’évaluation. Les agences constatent que la surévaluation ralentit non seulement les transactions, mais entraîne aussi une perte de valeur à long terme.

Les critères objectifs comme l’emplacement ou l’état du logement comptent, mais les facteurs psychologiques et les tendances locales influencent fortement la fixation du prix. Les données récentes révèlent que certains types de vendeurs sont plus enclins à surestimer leur maison.

Qui sont vraiment les vendeurs les plus concernés par la surévaluation immobilière ?

Impossible d’ignorer les faits : la surévaluation ralentit la vente de maison et oblige trop souvent à revoir ses prétentions à la baisse, parfois après une attente interminable. Mais qui, derrière chaque annonce, a tendance à surestimer sa propriété ? Les enquêtes menées à Paris, Lyon ou en Provence par la Chambre des notaires de Paris ou le Cabinet Berthier & Associés dressent un portrait sans ambiguïté. Les particuliers, lancés seuls dans leur projet immobilier, arrivent largement en tête. Ils restent attachés à la mémoire d’un marché euphorique ou au prix déboursé il y a quelques années, tout en négligeant les réalités actuelles du marché immobilier.

Chez les propriétaires de maisons familiales, héritées ou occupées depuis longtemps, l’affectif déforme souvent l’estimation maison. Pour eux, chaque pièce, chaque souvenir, a un prix, bien supérieur à la valeur de marché. Maître Benjamin Noblinski, notaire, constate ce biais émotionnel qui fait gonfler les prix de vente, loin des transactions locales. À l’opposé, les investisseurs ou vendeurs expérimentés, épaulés par un agent immobilier ou un expert, s’appuient sur des chiffres et des comparaisons objectives.

Voici quelques profils particulièrement exposés à la surévaluation, selon les observations du terrain :

  • Les primo-vendeurs, qui découvrent les rouages du marché, tombent souvent dans le piège de la surestimation.
  • Les propriétaires d’appartements à Paris, marqués par la flambée passée, peinent à accepter la récente inflexion.
  • Dans les campagnes et les périphéries, la méconnaissance de l’évolution locale des prix aggrave le phénomène.

Faire appel à une estimation immobilière professionnelle devient alors un choix déterminant. Un agent immobilier, un notaire ou un expert s’appuie sur des ventes récentes et des critères factuels. Le Cabinet Berthier & Associés, par exemple, accompagne les vendeurs pour évaluer la dépréciation potentielle et ajuster le prix de vente maison, histoire d’éviter les longs mois d’attente. Fixer le bon prix se révèle bien plus qu’un coup de poker : c’est la clé pour avancer.

Reconnaître les signes d’un prix trop élevé : ce que les acheteurs perçoivent

Rien de tel que de scruter les réactions des acheteurs potentiels pour mesurer l’écart entre les ambitions du vendeur et la réalité du marché immobilier. Quand le prix dépasse la moyenne du quartier, les visites se succèdent sans suite, les questions ciblent la date de mise en vente et, bien souvent, le silence s’installe après la découverte des lieux. Les acquéreurs aguerris surveillent la durée d’exposition de l’annonce. Une maison en vente depuis trop longtemps ? La méfiance s’installe, peu importe la saison.

Les plateformes d’annonces offrent aujourd’hui la possibilité de comparer, en quelques secondes, le prix de chaque logement avec celui des biens voisins. L’écart saute aux yeux. Photos flatteuses, textes élogieux, rien n’y fait : si le prix de vente maison s’écarte trop de la réalité, les visites s’enchaînent sans qu’aucune offre ne soit déposée.

Voici les signaux qui ne trompent pas et qui devraient alerter tout vendeur :

  • Visites nombreuses, mais aucune offre : un classique révélateur.
  • Questions répétées sur la négociation : signe que le prix semble au-dessus du marché.
  • Attente des baisses de prix : stratégie fréquente des acheteurs bien informés.

Les acquéreurs, désormais outillés, connaissent la valeur réelle des biens. Un prix surévalué condamne la transaction à l’attente, mène souvent à une baisse inévitable, et installe un climat de suspicion. Miser sur la transparence, fournir un descriptif précis, proposer des photos de qualité : ces éléments, combinés à un prix de vente réaliste, font la différence sur le terrain.

Pourquoi certains biens peinent à se vendre malgré un marché dynamique ?

À première vue, le marché immobilier semble actif, les ventes s’enchaînent. Pourtant, certains biens s’enlisent, indifférents à la cadence alentour. Plusieurs raisons se conjuguent pour expliquer cette inertie. Un diagnostic de performance énergétique (DPE) médiocre pèse lourd : la classe énergétique, scrutée de près, en décourage plus d’un. Si des travaux de rénovation énergétique s’imposent, si le DPE affiche un F ou un G, la valeur du bien chute, y compris dans les zones les plus recherchées.

La localisation aussi peut plomber une vente. Un quartier en retrait, des écoles peu attractives, une rue bruyante ou une zone inondable freinent les ardeurs. L’état du logement n’est pas à négliger : maison mal entretenue, façade défraîchie, jardin laissé à l’abandon ou odeurs persistantes d’animaux, tout cela détourne rapidement les visiteurs.

Respecter les obligations en matière de diagnostics immobiliers est incontournable. Oublier de remettre un dossier de diagnostic technique (DDT), laisser apparaître des anomalies structurelles ou des travaux non déclarés, tout cela retarde la vente.

Le voisinage joue également un rôle : nuisances sonores, tensions passées ou simples soupçons suffisent à refroidir les candidats. Même lorsque les prix immobiliers montent et que la demande reste solide, la perception d’un risque ou d’une contrainte peut bloquer toute perspective de vente.

Homme âgé remet un panneau à vendre à un voisin dans un jardin

Conseils malins pour ajuster la valeur de votre maison et séduire rapidement

Obtenir une estimation immobilière fiable ouvre la porte à une transaction efficace. S’entourer d’un professionnel immobilier, notaire, agent ou expert, permet d’aligner le prix de vente sur ce que le marché est prêt à offrir. À Paris, Lyon, en Provence, la Chambre des notaires de Paris ou un cabinet d’expertise comme Berthier & Associés proposent des analyses détaillées, quartier par quartier, basées sur les ventes les plus récentes.

Le home staging peut changer radicalement la perception d’un bien, sans investissement lourd. Dépersonnaliser l’espace, alléger le mobilier, mettre en avant la lumière naturelle : ces ajustements donnent un second souffle à la maison. Ajoutez à cela des photos immobilières impeccables. Un visuel professionnel attire le regard, là où une image terne fait fuir les acheteurs.

Ne négligez pas les diagnostics immobiliers à jour. La législation, avec la loi ALUR, impose la remise de certains documents avant la vente, notamment en copropriété. Mettre en avant une bonne performance énergétique et jouer la carte de la transparence accélère la décision des acheteurs.

Pour les biens atypiques ou situés dans des secteurs tendus, la vente aux enchères reste une option parfois sous-estimée. Cette démarche stimule la concurrence entre acquéreurs et, dans certains cas, permet d’obtenir un prix proche de l’estimation initiale.

Quelques leviers concrets pour optimiser sa vente :

  • Faites réaliser une estimation par un agent immobilier ou un notaire
  • Misez sur le home staging et des photos professionnelles
  • Préparez un dossier de diagnostics techniques complet
  • Pensez à la vente aux enchères selon le profil de votre bien

Une maison bien valorisée, un prix ajusté, des diagnostics limpides : voilà les vrais accélérateurs d’une vente réussie. Pour ceux qui sont prêts à regarder leur bien avec lucidité, l’avenir réserve bien plus qu’une simple affaire conclue : il promet la satisfaction d’avoir mené son projet à terme, avec justesse et sans regret.

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