Le guide pour bien choisir sa peinture de marquage au sol parking

23 octobre 2025

Un marquage au sol, c’est bien plus qu’une simple ligne blanche sur l’asphalte : c’est une frontière, un repère, parfois un avertissement. Sur un parking, chaque trace doit tenir tête à la pluie, au soleil, aux balais mécaniques et au ballet incessant des voitures. Résistance et lisibilité ne sont pas négociables. Pour y parvenir, tout commence par un choix avisé : la peinture ne se résume pas à sa couleur, elle engage la durée de vie de votre marquage.

Marquage au sol de parking : les différents types

Les peintures routières pour surface bitume, béton ou goudron

Disponibles en seaux, les peintures routières offrent plusieurs alternatives adaptées à la nature du sol :

  • Peinture blanche à base de solvant,
  • Peinture colorée à base de solvant.

Bien qu’elles reposent sur une formulation à base de solvant, ces peintures respectent les exigences sanitaires et urbaines. Les versions blanches bénéficient d’une certification NF2 par l’Ascquer et se conforment aux normes de marquage au sol en vigueur. Leur point fort ? Un profil écologique et une composition en phase aqueuse, qui s’inscrit dans une démarche responsable.

Adaptées au marquage des parkings, ces peintures sont conçues pour supporter un trafic intense et maintenir leur visibilité malgré les passages répétés. Prêtes à l’emploi grâce à un système de poche intégré au seau, elles permettent une utilisation propre et efficace, sans gaspillage ni salissure.

Les peintures en aérosol

Autre solution prisée par les professionnels du marquage : la peinture en aérosol. Elle optimise l’organisation du stationnement, venant compléter la signalisation verticale déjà présente sur le site de Seton. Ces bombes sont disponibles dans un large éventail de modèles et de couleurs, ce qui facilite le repérage des espaces spécifiques : stationnements payants, emplacements réservés aux familles, zones dédiées…

Fabriquées à base de résine acrylique, ces peintures offrent un traçage rapide et économique, tout en assurant une bonne précision grâce à leur débit soutenu. Leur limite ? Une durée de vie inférieure à celle des solutions en seau, mais elles conviennent parfaitement aux marquages temporaires ou aux besoins ponctuels.

Les bandes de marquage préfabriquées

Pour gagner en rapidité et simplicité, les bandes préfabriquées tiennent la corde. Prêtes à poser, elles permettent de rouvrir l’accès aux véhicules dès la fin de l’application. Plusieurs variantes existent, selon la matière utilisée et la méthode de pose :

  • Bandes en résine méthacrylate : elles se fixent à froid grâce à une colle bi-composante,
  • Bandes élastomères : à coller à chaud avec du bitume ou à l’aide d’une colle mono-composante,
  • Bandes élastomères auto-adhésives, qui ne demandent aucun outil spécifique,
  • Bandes thermocollantes : la pose requiert un chalumeau.

Ces bandes s’imposent dans le marquage temporaire, le lettrage, les pictogrammes ou les flèches directionnelles. Leur utilisation gagne du terrain, notamment pour simplifier les interventions rapides ou ponctuelles sur le site.

L’application du marquage routier : les étapes

La préparation du sol

Tout commence par l’état de la surface. Un sol fissuré ou abîmé doit être remis en état, sinon le marquage ne tiendra pas longtemps. Il s’agit aussi de boucher les trous pour éviter les reflets gênants et assurer une application homogène.

Le nettoyage du sol

Avant de sortir les pots de peinture, il faut débarrasser la zone à traiter de toute poussière, graisse, saleté ou trace d’huile. Cette étape détermine la tenue dans le temps de la peinture. Si la surface est humide, l’application d’un primaire spécial pour sols humides s’impose. Pour contrôler la porosité, rien de plus simple : versez un peu d’eau et observez si elle s’infiltre. Si c’est le cas, un primaire adapté aux surfaces poreuses sera nécessaire.

Sur un sol lisse, l’utilisation d’un primaire d’accrochage standard est recommandée. Ce geste favorise l’adhérence de la peinture, tout en prolongeant sa résistance à l’usage.

L’application du produit

Les peintures de marquage se divisent en deux grandes catégories, chacune ayant son mode d’application :

  • Peintures bi- ou tri-composants : elles offrent une excellente tenue et sont idéales pour les surfaces soumises à un trafic intense, comme dans les parkings ou garages,
  • Peintures mono-composant : leur durée de vie est plus limitée et elles conviennent aux parkings à faible passage.

Dans les deux cas, on retrouve des formulations à base de solvant ou d’eau. Le choix dépendra de la fréquence de passage et de la nature du support à traiter.

Avec une peinture adaptée et quelques précautions lors de la pose, le marquage au sol résiste, guide et structure l’espace. Sur un parking, le tracé n’est jamais un détail : il dicte les mouvements et installe l’ordre là où le chaos voudrait s’inviter.

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